Une des émotions les plus fortes est la colère. Mais que faire de sa colère ? Voici des réponses surprenantes, mais surtout terriblement efficaces pour que sa colère reste un mauvais souvenir et fasse place à une paix et une tranquillité pour le bien-être de tous.
Que faire de sa colère ? La cacher ?
La colère a ceci de particulier, c’est que nous la cachons très souvent.
Nous la rejetons très souvent. L’égo a du mal à accepter la colère. À la reconnaitre.
Alors que faire quand tu es en colère ? En réalité, il n’y a pas grand-chose à faire.
Ou alors, juste une chose : Ne rien faire.
Je connais très bien cet état. Trop bien même. Mais aujourd’hui, les choses ont changé. Je sais que faire de ma colère. Parce que je gère la colère d’une manière différente. Je ne lutte plus.
Que faire de sa colère : ce qu’il se passe vraiment en toi
Je ne cherche plus à contrôler.
Parfois tu sens peut-être en toi la colère monter en toi. Tu sens que tu pourrais dire des paroles qui dépassent ta pensée. Tu pourrais être blessant. Injuste même.
Tu voudrais à la fois sortir de cet état et en même temps, tu n’as pas envie d’en sortir.
Tu es comme hypnotisé par cette souffrance.
Une souffrance qui t’amène à faire et dire n’importe quoi. Déjà, tu rumines dans ta tête tout un tas de pensées négatives. Tu accuses les autres, tu leur en veux.
Tu établis des scénarios.
Tu vas jusqu’à établir des dialogues pour ressayer de piéger les personnes qui selon toi te font du mal. Quand tu es dans cet état-là, c’est très difficile d’accepter que les autres ne soient pas ton problème.
C’est très difficile de comprendre que cette souffrance que tu vis t’appartient. Le mental tient à accuser les autres. Le mental veut trouver des solutions.
Mais c’est impossible.
Un mental totalement inutile pour gérer ou sortir de sa colère
Il est impossible de sortir de cette situation grâce à ton mental. Tu ne pourras rien mettre en place de concret et rapide pour te sortir de cet état.
Alors, quoi faire ? Ne rien faire.
Attendre que ça passe. Comme on attend à la fin d’un orage. Éviter d’être trop en contact avec les autres. Et surtout avec les personnes concernées par notre colère.
Et attendre.
Les graines à semer pour savoir que faire de sa colère
On peut semer quelques graines de patiences, de paix, de calme.
Mais ce n’est pas toujours possible quand notre colère est bien installée.
Et c’est là qu’il faut avoir à l’état d’esprit cette géniale idée inconcevable pour un mental agité et qui est d’attendre. Ce sera pas forcément facile au début de prendre cette décision, mais le raz le bol et la souffrance te pousseront à le faire. Surtout si tu sais que cela marche.
Attendre est la plus rapide et la plus saine des solutions. Après, tu y verras plus clair pour savoir que faire de ta colère.
Cela envoie deux messages à ton subconscient
1/ Tu n’as pas les moyens d’arrêter une colère et tu le reconnais
2/ Si tu laisses faire et tu fais confiance en la vie.
La colère va être digérée par le processus naturel de la vie.
Que faire de sa colère ? En faisant cela, la colère à moins de chance de revenir.
Ou si elle revient, elle reviendra moins fort.
Elle reviendra, tu la regarderas un peu et elle s’en ira à nouveau. Il se peut même que tu esquisses un sourire, voir une franche rigolade à son encontre.
Attendre que ça passe est inconcevable à entendre pour le mental qui veut que les choses s’arrangent tout de suite. Et qui veut avoir raison maintenant.
Mais si tu observes bien, si tu donnes à ton mental ce qu’il exige, tu verras que tu ne seras pas soulagé pour autant. Tu devras quand même attendre.
Cultiver une nouvelle attitude
Alors, ce n’est surement pas une position confortable que d’attendre. Mais de toute façon la colère est inconfortable.
Cultive cette attitude.
Vois comme la nature gère très bien ce type d’émotion. Sois conscient, isole-toi si nécessaire et soit patient. Tu retrouveras le sourire et la joie de vivre une fois cela traversé.
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À demain,
Laurent
